Logement : quelles sont les aides prévues pour 2025 ?
Face à la crise du logement, la ministre du Logement, Valérie Létard, a dévoilé les initiatives du gouvernement pour soutenir le secteur de la construction et faciliter l’accès à la propriété. Lors d’une intervention le 15 octobre 2024, elle a confirmé la réintroduction du prêt à taux zéro (PTZ) pour les primo-accédants dans les logements neufs, qu’ils soient individuels ou collectifs à partir de 2025. Le prêt-à-zéro a pour objectif de faciliter l’accès à la propriété. Cette mesure s’inscrit donc dans une volonté de redynamiser le secteur du logement. Dans la même logique, un nouveau dispositif devrait succéder à la loi Pinel, dont l’échéance arrive cette année. Pour rappel, la loi Pinel prévoit une réduction d’impôt pour l’achat d’un bien immobilier dans l’optique de le louer. Des discussions parlementaires sont actuellement en cours pour élaborer ce nouveau projet.
Du nouveau du côté de MaPrimeRénov’
MaPrimeRénov’ sera également modifiée pour 2025. Plus exactement, il est question de diminuer le budget accordé au dispositif d’aide financière à la rénovation énergétique. On devrait faire face à une baisse de budget de 2,5 milliards d’euros. D’après la ministre, il s’agirait de revalorisation du budget, en raison de la sous-consommation des fonds en 2024. Valérie Létard affirme toutefois que le dispositif restera stable et flexible. Elle confirme également que le financement de travaux dits mono-gestes sera maintenu. Toutefois, les conditions d’accessibilité à cette aide restent floues. En effet, en mai 2024, le gouvernement était revenu en arrière en annulant l’obligation de présenter un DPE pour ce genre de travaux. Cette annulation est prévue jusqu’au 31 décembre 2024. Reste donc à connaître les modalités de ce côté-là. Un budget devrait diminuer à 2,5 milliards d’euros en 2025 en raison de la sous-consommation des fonds de 2024, Valérie Létard a assuré que le dispositif resterait stable et flexible. Les travaux dits « mono-gestes », accessibles et plus abordables, seront maintenus aux côtés des rénovations globales accompagnées. Cette décision reflète la prise en compte des ménages aux moyens limités, pour qui des travaux plus conséquents peuvent être inabordables.
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